Chronologie de la Chasse aux Sorcières
On trouvera ci-après quelques dates utiles à
ceux qui pourraient s’intéresser à cette terrible
période de notre histoire régionale…
Savez-vous que les procès de sorcières qui se sont multipliés en Alsace aux XVIe-XVIIe siècle s’appuyaient sur des épisodes météorologiques ?
Pardon d’avance ! Dans toute communauté humaine, il y a un mouton noir. L’homme qui a théorisé les persécutions contre les sorciers et les sorcières au 15e siècle était originaire de Sélestat. Il n’existe pas, actuellement, de biographie en français de ce sinistre personnage. Vous la trouverez dans les pages qui suivent.
Une vieille tradition voulait que des hommes puissent
se transformer en loups.
Cette croyance n’a guère attiré l’attention
des chasseurs de sorcières, plus intéressés par les
chevaucheuses de balais…
Le personnage de la sorcière et le scénario dans lequel elle se meut a commencé à se fixer dans l’arc alpin, entre 1380 et 1430.
En Alsace, c’est ainsi qu’on appelle la sorcière. Ce nom remonte à la nuit des temps, mais on dispose de suffisamment d’éléments pour en éclairer l’étymologie et le contenu.
L’activité de prestidigitateurs de toutes sortes a contribué à ancrer dans les esprits la croyance à la puissance du Diable et des sorciers.
Dans la représentation moderne de la sorcière,
cette dernière est généralement associée à
cet humble outil domestique, qui lui sert à se rendre au sabbat.
Mais les choses sont-elles aussi simples qu’il y paraît ?
On sait quel rôle était attribué au
serpent, au crapaud, au bouc dans l’univers magique.
Mais qu’en était-il du coq ?
On est tenté de penser que la chasse aux sorcières a été une particularité du monde catholique. Ce que les commémorations récentes ont abouti à faire passer à l’arrière-plan, c’est que Martin Luther vivait dans un imaginaire qui n’avait rien à envier à celui de ses contemporains catholiques.